Notes : En 1943, au camp de Sachsenhausen, un bol de soupe chaude valait bien quelques entorses à la morale. Même si toute morale avait disparu. Qu'importait à Clariond d' être mêlé aux trafics des ses bourreaux S.S., si cela lui permettait d'échapper aux coups et de manger à sa faim ? D'autres aussi voulaient survivre : Alfred le Bossu, Brabant l'écricain génial, Mongrédien, résistant et gaulliste, Knecht le rouge, passé des camps de Staline à ceux des nazis. Plus que des amis. Des frères... Une fois libres, il leur faudrait vivre. Avec leurs souvenirs et sans renier leur passé. Pour le Jaune, ce serait difficile. Peut-on témoigner sans trahir ?